Observations de terrain

Présentation et objectif

Lors de la phase 1, nous avons pu découvrir notre territoire d’étude en nous rendant dans plusieurs quartiers de Tournefeuille. Les premières observations de terrains ont alors été menées, nous permettant de prendre la mesure des espaces communaux et de ce qui les composent. De premiers questionnements ont pu émerger, au-delà de l’évidente qualité des aménagements : discontinuités de certains quartiers, manque d’équipements… Les observations de terrain durant la phase 2, bien plus fines, élargies sur le territoire tout en étant ciblées sur des quartiers spécifiques, ont largement renforcé cette première approche.

Méthode

Afin de caractériser la qualité des espaces publics de Tournefeuille, nous avons procédé à un travail d’observation de terrain durant lequel nous nous sommes attachés à analyser les aménagements et les usages de différents lieux. Un certain nombre d’entre eux ont été relevés comme étant problématiques, stratégiques et/ou intéressants, concernant leurs qualités, et au regard de leurs fonctionnalités et usages établis.

Ce travail d’observation concerne deux quartiers en particulier : Le centre-ville de Tournefeuille et le quartier nouveau des Quéfets. On imagine qu’il pourra être reproduit ailleurs dans la commune et que les analyses proposées seront transposables à d’autres lieux (dont la typologie est similaire).

Nous nous sommes rendus dans chacun de ces lieux à différents moments de la journée afin de comprendre comment les usagers occupent ces espaces selon les différentes temporalités et les facteurs externes qui peuvent influer (météo, circulation…). Notre analyse s’établit autour de trois critères en particulier qui sont : l’accessibilité du lieu, sa connexion aux autres espaces et la qualité de son environnement, de son cadre urbain.

3 critères d'analyses

CONNECTIVITÉ : La connectivité d’un espace détermine s’il est bien connecté aux autres ; si circuler entre et à l’intérieur de cet espaces est favorable, via différents modes de déplacement (réseaux de transport en commun, en mobilité actives…) ; et si les continuités des aménagements permettent une circulation fluide, en intégrant la dimension de multi modalité. Pour évaluer la connectivité d’un espace on s’intéresse donc aux points d’entrée et de sortie du réseau de transports en commun, à la présence d’accroches vélo aux abords des arrêts, à la présence de signalétique de temps et de distance de parcours piétons et cyclables, à la lisibilité des espaces et des réseaux (et cheminement.)

ACCESSIBILITÉ : Un lieu dit accessible comporte des aménagements qui ne limitent pas la circulation et qui favorisent son accès « à tous ». Le confort de circulation pour les personnes à mobilité réduite doit aussi être pris en compte pour caractériser l’accessibilité. Les critères objectifs pour déterminer si un espace est accessible englobent la présence d’espaces de circulation adaptés (vélo, piéton…), la présence de trottoirs avec bateaux, un revêtement du sol de qualité, l’absence d’obstacles ou de ruptures sur les voies (trottoirs et pistes cyclables), la présence de mobiliers de confort comme des assises permettant de faire une pause. L’ensemble des éléments posant des problèmes de circulation, et pouvant générer des conflits d’usage sont à identifier.

ENVIRONNEMENT URBAIN : L’environnement paysager et urbain décrit la qualité globale d’un espace, dans ce qui le rend fonctionnel et apprécié (appréciable) : l’ambiance du lieu (bruit, odeur, propreté), la présence de mobiliers de confort, de fontaines à boire et d’espaces ombragés mais aussi l’existence de végétation sont des facteurs déterminants de cette qualité et de l’appropriation de l’espace par les usagers. 

Deux quartiers de Tournefeuille ont fait l'objet de recherches plus poussées...

Le centre-ville/Château

Les Quefets