Les Quéfets

Square MDQ Quéfets

Connectivité : Alors que le Square de la Maison de Quartier des Quéfets présente l’avantage d’être à proximité d’établissements sportifs et éducatifs, il reste peu connecté à ces lieux car son entrée est peu lisible et non signalée par un panneau d’information. Le fait qu’il faille franchir l’entrée de la Maison de Quartier pour accéder à ce square limite son investissement par le public non usager de la MDQ. Un accès au Square depuis la venelle entre la rue du Petit Train et le lycée Françoise  permettrait d’ouvrir l’espace à d’autres publics, de mieux le connecter à l’ensemble du quartier et sans doute d’y favoriser une plus grande mixité des publics.

Accessibilité : Cet espace dispose d’une part d’aménagements favorables à l’accès des personnes à mobilité réduite tels que des seuils sans rebords et un revêtement plane. D’autre part, il se situe à proximité du réseau de transport en commun et d’axes de circulation importants/majeurs. Ainsi, son accessibilité est relativement bien assurée.

Environnement : La présence de fontaine à boire, de bancs et d’un composteur rend le square agréable et fonctionnel. Cependant l’ombre s’y fait rare notamment car la végétation s’y est peu développée (vraisemblablement par manque d’eau). Le peu d’éclairage et la nature du revêtement du sol limite le temps et la diversité de l’usage des lieux. 

Bien qu’une aire de jeu existe, celle-ci mériterait d’être élargie, pour offrir la possibilité à d’autres publics d’investir cet espace.

Enjeux

  • L’ouverture de cet espace à des publics plus diversifiés
  • Le développement d’un mobilier plus confortable à tous, et d’un équipement/dispositif de loisir à usage plus large que celui de l’aire de jeux pour enfants.

Lac de l'Oustalet

Connectivité : Situé à proximité des établissements scolaires et sportifs mais aussi de zones résidentielles, le lac de l’Oustalet est un espace à potentiel pour le quartier des Quéfets.Il constitue également un point de connexion entre les hauts de Tournefeuille et les Quéfets mais aussi avec Plaisance-du-Touch. La présence d’un parking gratuit facilite son accès pour ceux qui viendraient de plus loin. Cependant, pour rejoindre le chemin de l’Armagnac par la rue Elie Wiesel (et inversement), certains habitants choisissent de couper à travers les herbes pour éviter de faire un détour par le chemin aménagé. Nous notons également que l’Oustalet pourrait constituer une interface entre le Touch et le quartier des Quéfets. Il gagnerait donc à être mieux connecté avec les berges du Touch.

Accessibilité : Cet espace bénéficie de la proximité avec le réseau de bus (L3, 48, 63, 116), d’une piste cyclable et des axes de circulations majeurs notamment la RD 632 vers Plaisance-du-Touch. Bien qu’il existe un chemin aménagé, les berges du lac ne sont pas accessibles à tous car ce sont des chemins de terre inclinés vers le lac mais aussi car des branches d’arbres gênent la visibilité. Une personne à mobilité réduite ou une personne âgée ne peut pas, ou difficilement, faire le tour complet du lac. Par ailleurs, il n’y a pas de signalétique indiquant le temps de parcours pour faire le tour du lac ou pour accéder au chemin de l’Armagnac par exemple.

Environnement : Cet espace offre une ouverture paysagère agréable, mais alors qu’il se situe à proximité d’équipements sportifs et qu’il accueille un flux de passage important, il ne dispose pas de bancs. Pourtant, ces derniers permettraient à tous de contempler, de se réunir, mais aussi de se reposer. Nous notons également que la végétation présente n’offre que très peu d’espaces ombragés qui seraient appréciés lors des périodes de forte chaleur. 

Enjeux

  • L’amélioration de l’accessibilité pour les PMR 
  • Des aménagements pour faire de ce lieu un lieu de séjour agréable, pas seulement de promenade/de passage
  • La valorisation de la connexion  entre l’Oustalet, et les berges du Touch, malgré la rupture introduite par l’axe de la RD 632
  • L’inclusion des “passages à travers les herbes” comme cheminement permettant la connexion entre de l’Armagnac par la rue Elie Wiesel 
  • La mise en place d’une continuité et d’aménagement sur les cheminements autour du lac et ses abords, afin de permettre l’accès à tous, personne à mobilité réduite comprise : Signalétique indiquant le temps de parcours, assise, revêtement de sol plane et dense, alternatives aux pentes, espaces ombragés

Chemin de l'Armagnac

Connectivité : Le chemin de l’Armagnac permet la liaison avec le chemin de la Peyrette par le chemin de la Valette Haut. Pourtant, alors qu’il est très fréquenté, nous observons une absence de continuité cyclable et piétonne et d’une signalétique pour indiquer les différentes connexions possibles à partir de ce secteur. La lisibilité de cet espace est donc assez limitée pour les usagers qui ne connaîtraient pas ce chemin.

Accessibilité :  Le problème majeur de cet espace concerne la sécurité. Même s’il y a une signalétique pour les automobiles, le croisement entre le chemin de l’Armagnac et le Boulevard Alain Savary est dangereux. Les vitesses ne sont pas toujours respectées par les voitures alors même que sur un long tronçon, il n’y a pas de trottoirs et donc pas de moyen de se mettre en sécurité lorsqu’un véhicule passe. Et lorsqu’un trottoir est présent, il est très étroit, gravillonné, discontinu et longé par un fossé. Tous ces éléments entraînent nécessairement des conflits d’usages entre les différents modes (piétons, vélos, véhicules…) Il convient de noter que le chemin de la Valette Haut, desservi par le chemin de l’Armagnac, n’est pas accessible à tous car pentu, gravillonné et non aménagé.

Environnement : Ce chemin, éclairé par des réverbères placés à intervalle régulier, présente un cadre paysager agréable car situé à proximité de grands espaces verts. Il n’est pourtant pas mis en valeur en raison du manque d’aménagements. Le manque d’ombre se fait ressentir sur cette voie goudronnée où le mobilier de confort est inexistant alors que l’axe est emprunté.

Enjeux

  • Mise en place d’espaces de circulation différenciés et d’aménagement, sécurisant les usagers

Square Georges Braque

Connectivité : Cette aire de jeux a l’avantage d’être située à proximité de la crèche Graine de lutin et des logements (individuels et collectifs) du quartier des Quéfets.

Accessibilité : Bien que sa présence ne soit pas indiquée, la placette est visible depuis le Boulevard Alain Savary. Elle est entourée de venelles résidentielles où les voitures ne circulent que très peu, laissant la place aux piétons même si à quelques mètres, le rond-point du Boulevard Alain Savary accueille un flux de circulation important. Elle est accessible aux PMR mais l’absence de mobilier de confort limite cet accès. 

Environnement : L’aire de jeux, minimaliste puisque composée de 3 modules, se destine aux jeunes enfants. En termes de sécurité, les jeux sont disposés sur un revêtement anti-choc mais l’espace n’est pas fermé, pas sécurisé. Les parents doivent donc être très vigilants puisque le boulevard n’est pas très loin. Cependant, le manque de mobilier de confort, de bancs implique que les accompagnateurs restent debout pendant que les enfants jouent. Par ailleurs, il n’y a aucune fontaine à boire à proximité et très peu de végétation, l’ombre étant créée par les immeubles qui bordent l’espace. Cet espace favorise donc davantage des arrêts courts. Nous avons pu remarquer que l’espace était approprié, animé par les enfants habitant les logements environnants. Filles et garçons âgés de 5 à 10 ans jouaient au ballon, dessinaient à la craie sur le sol sous la surveillance des parents depuis les fenêtres des logements.

Enjeux

  • La mise à disposition de mobilier de confort (Assise, fontaine…) et d’aménagement (ombragé, stationnement vélo) permettant d’accéder et de passer du temps dans cet espace. 

Abords du lycée Françoise

Enjeux

  • La signalisation/l’indication des équipements de proximité : Square, Venelle, Arrêt de bus, Berges du Touch
  • L’amélioration de la lisibilité de l’espace, notamment des voies de circulations piétonne, cyclables
  • Une vigilance particulière concernant  l’accessibilité des personnes à mobilité réduite : Passage podotactile, bateau sur les trottoirs, obstacle et revêtement du sol.
  • La “mise en fonction” du parvis du lycée, par un aménagement/équipement  proposant la pratique d’une activité physique et/ou de jeu, mais aussi de la végétation “ombrageante”, de fontaine à eau et d’assises.

Chemin de traverse entre la route de Tarbes et la rue de la Garonne

Connectivité : Ce passage, emprunté par des habitants et des lycéens des Quéfets, permet de connecter  le quartier (résidentiel, éducatif et sportif), la zone commerciale de Bernadet puis la coulée verte du Touch, toute proche. Son entrée, située sur la chemin de Garenne, et sa sortie débouchant sur la route de Tarbes mériteraient d’être mieux signalées et sécurisées, car peu lisibles pour les voitures qui circulent sur ces axes très fréquentés. Un fléchage et un affichage du temps de parcours vers le centre commercial du Bernadet (inversement) pourraient être envisagés.

Accessibilité : Bien que la présence de barrières aux extrémités du passage garantit l’exclusion des véhicules à moteur, celles-ci limitent aussi l’accès à certains PMR. Alors que le revêtement au sol gravillonné est praticable pour tous, le plan incliné au niveau du ponton reste compliqué à franchir lorsque l’on se trouve en fauteuil roulant. Aussi, la végétation qui déborderait sur le chemin ne serait pas détectable par les personnes malvoyantes et causerait potentiellement des désagréments.

Environnement : Traversant les habitations, ce chemin à l’avantage d’être calme, très agréable en raison de sa verdure, isolé des voitures mais également bien ombragé. Un éclairage plus conséquent mais aussi quelques assises faciliterait sa praticabilité, tout en veillant à ne pas « manger » sur le passage déjà étroit.

Enjeux

  • La signalisation de ce chemin sur ses entrées, pour mieux assurer la connexion entre la coulée verte,  l’espace Bernadet et les Quefets, mais aussi pour sécuriser le passage vis à vis voiture, y compris pour les personne à mobilité réduite (visibilité)

  • La limitation des freins à la circulation des personnes à mobilité réduite (barrière à l’entrée du chemin, revêtement et seuil, signalétique adaptée, branchages…)  

Chemin de traverse entre le centre commercial Bernadet et la coulée verte

Connectivité : À l’extrémité du centre commercial Bernadet se trouve un espace naturel sur lequel un chemin s’est formé du fait de la fréquentation des lieux.. Celui-ci rejoint la fameuse coulée verte et le Touch. Il se situe sans doute sur un terrain privatif. Le parking de l’espace commercial permet de se garer sur ce point de connexion entre le quartier des Quefets et la coulée verte. Une meilleure lisibilité et signalétique de ce passage permettrait de mieux relier ces différents espaces. En outre, se trouvant ici sur un terrain à la lisière entre Plaisance du Touch et Tournefeuille, on se demande à qui des deux communes appartient-il.

Accessibilité : Ce chemin s’est tracé naturellement au gré des passages. Il n’est ni signalé, ni praticable par des personnes à mobilités réduites : le rebord de trottoir (photo numéro X) est compliqué à franchir, et même pour un piéton ou cycliste lambda, la bosse à l’entrée du chemin crée un obstacle. Qui plus est, faire une pause est compliqué puisqu’il n’y a pas de banc à disposition, et le chemin est relativement long. Il serait intéressant de le rendre plus praticable tout en conservant son caractère naturel.

Environnement : Traverser cet espace permet de profiter d’un espace vert très agréable. Sa fonction de transit explique son non aménagement, mais ne gagnerait-il pas à être complété par du mobilier de confort et/ou un aménagement qui permettrait d’ouvrir ses fonctions ? Il pourrait par exemple comporter un abri et un sol plan où pratiquer un activité physique ? Quoi qu’il en soit ; offrir plus d’ombre à cet espace apparaît nécessaire pour y circuler confortablement.

Enjeux

  • La valorisation de ce chemin, comme moyen de relier les Quéfets à la coulée verte : mise en place d’une signalétique, et d’aménagement de sorte à le rendre accessible à tous.
  • Question de la gestion de cet espace à clarifier

Une vigilance concernant les personnes à mobilité réduite

La mobilité des PMR dans l’espace public est un enjeu majeur, nécessaire à intégrer dans les questions d’aménagement des espaces publics pour garantir l’inclusion, l’égalité de qualité de vie de tous les citoyens mais aussi la préservation de la santé car bouger permet de limiter la sédentarité.

De nombreuses personnes en situation de mobilité réduite subissent encore aujourd’hui des contraintes dans leurs déplacements, ce qui les entrave dans leur vie quotidienne. Or, 

Afin de sensibiliser à la situation et aux difficultés que peuvent rencontrer les personnes en situation de mobilité réduite, des temps de partage et d’échange pourraient être organisés sous la forme d’une mise en situation  associant des personnes à mobilités réduites et personnes en pleine capacité de mouvement (valide)…

Adultes et enfants pourraient alors se retrouver autour de temps de marche par exemple dans les espaces centraux de Tournefeuille ou à proximité des établissements scolaires par exemple.

C’est un exercice auquel nous nous sommes essayé afin de mieux appréhender ceux à quoi sont confrontés les publics à mobilité réduite. En effet, avec l’aide/au côté de Nicolas Bégué, étudiant du Master Urbanisme et Aménagement parcours Villes, Habitats et Transition Écologique de l’Université Jean Jaurès, lui-même en situation de handicape (en fauteuil roulant) nous nous sommes rendus dans le quartier des Quéfets et plus précisément sur le Lac de l’Oustalet autour duquel nous nous somme promenés. Ainsi Nicolas nous à fait la démonstration de pourquoi certains aménagements restreignent l’accès à des personnes en fauteuil roulant. (liste ci après des aménagements) Aussi nous a t-il parlé de l’importance de considérer les différentes formes de handicap : Un personne malvoyante est très agile quand il s’agit de repérer un obstacle au sol ou de se diriger. En revanche, elle n’est pas capable de détecter une branche qui se trouvait à hauteur de ses yeux. C’est pourquoi la proposition de Nicolas, de développer les actions de sensibilisation collective autours de ces questions semble être très pertinente, d’autant plus en y  incluant les personnes impliquées dans les questions/décisions relatives à d’aménagement de la ville, tel que les élus ou les cadres dans les travaux public (?)

Un certain nombre d’aménagements urbains peuvent être déterminant dans l’accessibilité et la sécurisation de ces espaces aux PMR. On retrouve notamment : 

  • Un revêtement adéquat aux personne en fauteuils roulants : Sol dense, surface la plus égalité possible, si présence de gravier : petit diamètre des gravillons
  • Un respect des normes d’accessibilité : Entre autre : les dimensions des cheminements 1,40 m libre si obstacles éventuels – Réduites à 1,20 m en cas d’absence d’obstacles latéraux ; l’installation de rampes PMR en parallèle des escaliers ; 
  • Une vigilance sur les pentes et leur alternative (autre passage possible si la pente est inhérente au terrain) 
  • Une mis en place des bateaux sur les trottoirs et de surface podotactile au niveau des points de traversée : 
  • Une vigilance sur l’accessibilité, faite de la façon la plus direct qui soit, sans devoire faire de détour

En plus des éléments techniques, nous relevons également d’autres déterminants tel que l’entretien des espaces publics par la suppression des obstacles dont les branches, barrières, arbres ou panneaux en plein centre. 

Nous nous sommes également intéressé au quartier du Château, correspondant au centre-ville :

Le centre-ville/Château